Emmanuel est originaire du nord de la France, issu d’une lignée de maîtres verriers. Ainsi doté d’une fibre artistique développée et passionné par la captation de l’image, il mettra quelques années avant d’oser faire de sa passion de la photographie son métier. Installé en Haute-Savoie depuis quatre ans, il a créé avec sa compagne graphiste-modéliste un studio, baptisé le Studio’Z à Aviernoz. Le duo met sa créativité et sa palette de compétences complémentaires au service des particuliers et des professionnels pour immortaliser leurs plus beaux instants. Rezo des Fondus est allé à la rencontre d’Emmanuel Cagnart.
« J’ai grandi en Picardie dans une ville à taille humaine, un peu comme Annecy jusqu’à mes 35 ans. Nous sommes venus nous installer près d’Annecy avec nos filles, séduits par la région, pour goûter aux joies de la randonnée, avoir un cadre de vie en harmonie avec nos valeurs et bénéficier de jolis décors pour exercer mon métier de photographe bien sûr ! ».
Quel a été votre parcours avant de devenir photographe ?
J’ai une fibre artistique, je dessine depuis toujours. Mon arrière-grand-père a fondé les Vitraux d’Art Cagnart à Amiens. Mon grand-père a pris la suite, mon père lui a opté pour une autre voie. Mes parents m’ont dissuadé d’en faire mon métier, mais j’ai tout de même fait une formation de vitraux d’art à Lille pour renouer avec cette tradition familiale. Puis la photographie est devenue une nouvelle passion peu à peu.
Comment êtes-vous venu à la photo ?
J’ai eu mon premier appareil Kodak quand j’étais enfant. J’ai ensuite emprunté le Reflex de mon père en cachette. Puis je me suis offert un reflex numérique rien qu’à moi ! J’ai pris des photos de mes proches au départ et j’aimais immortaliser des moments de vie et des visages. J’ai du dépasser ma timidité moi qui suis au départ d’un naturel timide. Cela m’a permis de capturer des instants magiques, des émotions. Nombreux sont celles et ceux qui m’ont dit qu’ils n’aimaient pas se voir en photo habituellement, alors qu’ils apprécient se voir sur mes photos.
J’étais technicien qualité dans l’aéronautique. J’avais envie de me lancer à mon compte. C’est ma compagne, avec un regard artistique, qui m’a encouragé à en faire mon métier. Elle m’a dit « deviens acteur de ta vie ! ». Je l’ai écoutée, j’ai investi dans du matériel et je me suis lancé à l’âge de 33 ans.
Comment vous êtes-vous fait connaître et avez-vous repris des études ?
Mon réseau amical a servi de cobayes, j’ai pris de nombreux clichés et j’ai créé un site internet pour montrer mon travail. J’ai ensuite prospecté et j’ai décroché 6 mariages dès la première année. Au bout d’un an d’auto-entreprise, j’ai fait une demande de FONGEGIF auprès de mon entreprise, je suis allé me former et j’ai obtenu mon CAP photographie, j’ai fini 2ème de ma promotion. J’ai aussi suivi une formation à la reprise d’entreprise. J’ai fait un stage en parallèle aux Quais de l’images à Croix, un studio photo et production vidéo. Une super formation terrain qui m’a permis d’acquérir de multiples compétences. J’ai ensuite décidé de voir grand et j’ai ouvert une SAS. Nous avons décidé de quitter la métropole lilloise pour rejoindre la Haute-Savoie.
Et depuis ?
Nous fonctionnons en binôme depuis deux ans. Nous avons créé un studio de communication graphique à Avernioz, baptisé « le Studio’z ». Nous sommes complémentaires, et pouvons proposer une prestation clé en main: faire part, menu, remerciement, photos, plan de table …

Qui sont vos clients ?
Nous avons décidé d’aller chercher les clients autour de chez nous. On est référencé sur mariage.net. On est sociables, on prend part à la vie locale, etc. On a récemment travaillé pour « les rendez-vous du terroir ». On fait de la veille sur les réseaux sociaux et on propose nos services lorsque l’on perçoit un besoin. On apporte un conseil, un regard extérieur sur leur image et leurs visuels. Et nous avons développé une clientèle professionnelle. Beaucoup d’entre eux n’ont pas conscience de l’importance de l’image.
Vos besoins pour aller plus loin ?
⁃ on aimerait faire des photos d’architecture, d’immobilier
⁃ on souhaite agrandir le studio
⁃ on aimerait avoir davantage de clients professionnels
Que pensez-vous du RDF ?
On a connu le Rezo via les réseaux sociaux. On a adoré le nom … ! On a vu que beaucoup de nos clients étaient dans le Rezo et ça collait à notre volonté de travailler localement. On a voulu en faire partie et rencontrer d’autres professionnels. J’ai adoré la soirée de lancement le 9 octobre à l’Impérial, j’ai senti une grande convivialité. L’animation de Stéphane Thebaut était géniale. On est fan de la Maison France 5 et il a donné une super atmosphère à la soirée.

Comment prends-tu part au Rezo ?
Je me suis créé un profil sur le réseau social. Et j’ai hâte d’y accéder via une application ! J’en parle beaucoup autour de moi et j’ai conseillé à des artisans de rejoindre le mouvement. Je serai photographe lors de la Soirée des Fondus le 5 décembre prochain à la Clusaz.
En savoir plus et les contacter : http://www.lestudioz.fr/ – 06 81 07 34 30
